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jeudi 27 juin 2013

L'expérience de Pernia


Sam Parnia, un médecin britannique chercheur et médecin à l'hôpital général de Southampton (Grande-Bretagne) affirme qu'en cas de mort clinique, lorsque le cerveau ne produit plus aucune activité, la conscience fonctionne encore, s'appuyant sur une étude clinique menée auprès de 69 personnes victimes de crises cardiaques qui, après avoir été déclarés cliniquement morts parce que leur cerveau ne fonctionnait plus, sont revenues à la vie. Quatre d'entre eux se souviennent notamment d'avoir pensé, raisonné ressenti des sentiments de joie, de paix et d'harmonie. Certains affirment aussi avoir communiqué avec des personnes décédées qu'elles connaissaient. Cela suggère que "l'esprit ou la conscience sont sans doute séparés du cerveau et que celui-ci agit comme un intermédiaire qui exprime la pensée plutôt qu'il ne la produit".

Les sujets de l'étude n'ont reçu ni oxygène ni aucune substance susceptible de provoquer ce type d'hallucinations. et, contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, Parnia assure que ces souvenirs ne correspondent pas au moment exact où les sujets ont perdu ou retrouvé leurs fonctions cérébrales. "En cas de crise cardiaque, les dommages sur le cerveau sont tellement graves qu'ils bloquent complètement son fonctionnement. On doit donc s'attendre à une profonde perte de mémoire avant et après l'accident.". Mais "iI n'est pas exclu que les informations rapportées aient pu être obtenues par le biais de sources sensorielles tout á fait ordinaires."

L'hypothèse séduit, mais elle est à prendre avec des pincettes. Tout d'abord, elle n'explique pas pourquoi 59 des 63 patients n'ont pas vécu une telle expérience. Ensuite, rien ne garantit que cette "expérience" ne soit pas un souvenir rajouté après coup ou exacte sur le fond mais erronée sur le moment (ce qui ne change pas fondamentalement les choses). "Nous savons, explique le Dr Chris Freeman, psychiatre à l'hôpital rotal d'Edimbourg, que la mémoire est extrêmement faillible. Nous sommes très bons pour savoir que quelque chose s'est produit, mais nous sommes très mauvais pour savoir quand il s'est produit."
http://www.caltech.edu/ La fondation de Sam Parnia http://www.horizon-research.co.uk/ Le communiqué sur le site de l'Université de Southampton:
http://www.soton.ac.uk/~pubaffrs/0128.htm L'article de Cosmiverse:
http://www.cosmiverse.com/science07020101.html

mardi 25 juin 2013

Exemple d'épisodes des "zones temporales droite

Exemple d'épisodes des "zones temporales droite" : vous vous réveillez le matin (ou bien vous ne vous en rendez compte que quelques jours après... ou jamais, surtout si vous vivez seul/e) et vous ne retrouvez plus un vêtement que vous portez toujours, en principe plié au pied du lit. Recherches vaines dans tout l'étage. Et le soir (ou après) vous le retrouvez au premier (par hasard) parfaitement nettoyé des herbes qui s'y étaient accrochées, comme neuf., du reste, vous le croyez neuf ! C'est vous qui l'avez brossé à la perfection (la tâche est non seulement difficile mais longue et quasi impossible).

Idem : vous vous réveillez le matin en ayant lu (de A à Z, y compris la page économique que vous lisez rarement) un journal, mettons "Libération" : lorsque votre compagnon au petit déj vous parle d'un événement, qu'il vient de lire, vous lui répondez... Le journal plié en quatre se trouve dans la poche de votre manteau. Aucun souvenir de l'avoir acheté -et lu en entier- aux aurores.

Autre: vous devez recevoir un ex brillant mais parfois agressif (verbalement). Une joie mais aussi un ennui mineur car votre compagnon est là ce jour là. Tout se passe parfaitement. Le soir, vous cherchez votre sécateur, un engin coûteux, important (pour vous), de grande marque dont vous ne vous séparez presque jamais. Recherches vaines dans toute la maison. Vous avez compris et renoncé. Chercher ne sert à rien, il peut être aussi bien dans toute la propriété, qui est vaste. Le lendemain, votre compagnon vous appelle au téléphone, plié de rire : il vient de le retrouver... dans le congélateur, sous une pile de surgelés. Aucun souvenir. 

Encore: votre cothurne de fac, le soir, après sa toilette, se plaint de ne pas avoir de pantoufles. Vous convenez que ce n'est pas pratique. Le lendemain, elle trouve au pied du lit une paire de charentaises à votre taille. Vous refusez de croire que c'est vous (mais c'est bien vous!) Vous êtes allée dans la nuit les subtiliser à une autre dans la chambre à côté. Aucun souvenir.

Moins marrant : être réveillée durant un épisode est une expérience terrifiante. Soudain, alors que vous ouvrez la porte de votre chambre, (pour aller faire quoi? Mystère) surgit votre frère, qui a pourtant l'habitude de venir chez vous sans prévenir (il habite à côté). Durant quelques secondes (ou fractions de secondes?) vous êtes littéralement terrorisée, (et pourtant c'est bien lui mais vous ne le reconnaissez pas sur le coup.) Il vous apparaît comme une sorte de monstre. Comme dans un rêve où soudain un personnage réel surgirait. Hurlement et essai de lui sauter à la figure (réprimé).

Question au psy après l'électro encéphalogramme : cette "personne" qui est "vous" mais que vous ne reconnaissez pas est-elle "vous" ou carrément une autre? Peut-on au cours de ces épisodes accomplir des actes dangereux, pour soi ou pour d'autres? Réponse : non, c'est toujours vous malgré tout et l'autre "vous" ne fera rien que votre vous réel (mais qui est le réel des deux ?) reprouverait. Note : contrairement à la légende, (vous avez questionné discrètement le libraire) vous ne sortez pas en pyjama et rien dans vos attitudes (lorsqu'elles sont publiques) ne laisse penser que vous êtes endormi, du moins de manière trop flagrante. Vous agissez comme un automate mais avec une relativement bonne adaptation au réel. (Vous avez payé le journal par exemple... et en le cas, traversé au moins deux rues à Paris.) Autre note : durant ces épisodes, vous êtes capable d'effectuer des actes dont vous seriez incapable à l'état normal. 

 

lundi 24 juin 2013

Zone temporale droite, un mystère et une explication (insuffisante)





Existe-t-il une conscience libre et indépendante qui disposerait de notre cerveau et ne soit pas identique à la matière le constituant ? Dans "Comment la conscience commande le cerveau", John Eccles, neurologue et Prix Nobel pose la question: le cerveau serait-il pour l’esprit, un support matériel nécessaire mais non suffisant ? Avant l’accomplissement d’un acte volontaire, une zone définie du cortex commence à s’exciter. Mais qui l’incite à s’animer avant ? C’est la volonté humaine, qui serait ainsi une entité à part, incorporelle et autonome. L’esprit a-t-il une existence indépendante propre pouvant se projeter à l’extérieur (comment ?) mais ne pouvant communiquer et agir qu’à travers l’élément corporel, le cerveau. Cette dualité expliquerait mémorisation, idéation, raisonnement.... mais aussi états de conscience modifiés, spiritualité... Selon lui, les découvertes neurologiques récentes ne s'opposent pas à l'existence d'une conscience indépendante du cerveau, pour une bonne part un continent inconnu.. Certes on localise de mieux en mieux les aires visuelles, auditives, du langage mais l'essentiel, l'unité de l'esprit humain, notre " moi conscient", la volonté.. échappent à toute représentation en termes de neurones.

 Le lobe temporal droit, interface avec l'univers?

Des neurologues de l'University of California de San Diego ont annoncé en 1997 qu'ils venaient de découvrir dans le cerveau humain une zone "qui pourrait être spécialement conçue pour entendre 'la voix du Ciel'" (je cite leur formule sans y souscrire, formule que je remplacerais pas "la voie de l'archétype"). Ils ont établi que le lobe temporal droit s'harmonise avec des expériences mystiques et ont appelé cette zone "le module de Dieu" (je cite encore, préférant plutôt la formule "un mécanisme dédié à l'archétype".) C'est là que notre cerveau puiserait directement ses souvenirs. On peut rapprocher cette hypothèse à celle des "archives akashiques" de l'Inde qui mentionnent un espace où s'inscrivent toutes les paroles, actions, pensées de l'homme, tous les êtres et événements du monde, un miroir magique qui peut être lu par certains. Notre lobe temporal droit serait l'interface permettant à notre cerveau de communiquer avec cette "banque de données universelle" et nous permettrait d'interagir directement avec l'Univers. Ces "certains" pouvant lire ces données sont ceux dont la zone temporale droite est naturellement excitée en permanence.
Le lobe temporal serait-il la région du cerveau par laquelle Dieu (rectificatif, l'archétype) se manifesterait à nous ? La science ne peut y répondre. Tout ce que l'on peut faire en laboratoire, c'est stimuler cette région. Dans "Le point de Dieu", le docteur Morse va jusqu'à écrire que nous ne sommes pas une âme dans un corps, comme le diraient spontanément les spiritualistes, mais "un corps dans une âme".  (L'âme du monde? l'archétype?)

 Andrew Newberg et Eugène d'Aquili ont identifié un ensemble de neurones très spécialisés et baptisé leur zone (pariétale) "aire associative pour l'orientation" ou AAO. Sa fonction est d'orienter l'individu dans l'espace physique (l'AAO reste sans cesse au courant de la verticalité dans laquelle nous nous trouvons, évalue les angles, les distances et nous permet de circuler en toute sécurité dans le paysage physique qui nous entoure… mais pour accomplir cette fonction, elle doit d'abord générer une cognition claire et cohérente des limites physiques de l'individu, tracer une démarcation précise entre celui-ci et toutes les autres choses et êtres.. afin de faire le tri entre ce qui est "lui" et ce qui n'est pas lui (c'est à dire l’infini du reste de l'univers.) L' AAO a donc pour fonction de tracer une séparation précise entre l'individu et le monde. Or Andrew Newberg et Eugene d'Aquili ont passé au scanner le cerveau de huit bouddhistes en pleine méditation et sur les images obtenues par un tomographe à émission de positons, ils ont observé une diminution du flux sanguin au niveau des lobes pariétaux supérieurs, l'aire de l'AAO dévolue à la distinction de l'individu de son entourage, qui était ainsi mise au repos. La méditation générait donc la déconnexion du sens de l’individualité, permettant au sujet d'entrer en communion avec le tout, tout ce qui lui était extérieur et qui devient intérieur. L'organisation fonctionnelle de l'organe de la pensée ne différant pas d'un individu à l'autre, le penchant de l'espèce humaine pour le surnaturel participe peut-être de cette intuition avortée, (non opérante chez la majorité des gens) qu'il n'y a pas de démarcation entre l'individu et le monde.

Relier une expérience mystique à un processus physiologique généra de violentes critiques ; on leur reprocha de laisser dans l'ombre les relations de causalité entre les deux états. (Quelle est la cause, quel est l’effet ? Mais peut-on réellement penser que tous ces bouddhistes en méditation étaient atteints d’une même particularité voire pathologie ? Il semble évident que c’est bien la méditation qui a généré cette déconnexion de la zone de la distinction entre l’intérieur et l’extérieur et non une maladie spécifique commune.)

Conclusion : les gens "atteints" d'une susceptibilité de la zone temporale droite sont spontanément "dissociés" de leur individualité et par conséquent communiquent avec les autres et la nature de manière spontanée et particulière, intuitive, totale, tels des émetteurs d'ondes qui pulsent vers le tout en permanence. Il peut se faire qu'ils soient rejetés lorsque l'on sent chez eux une intrusion (involontaire) dans l'individualité de chacun.. ou charismés pour cette même raison ! Je suis dans ce cas. La seule différence avec les autres est justement cette faculté particulière de les approcher mentalement.. que je trouvais naturelle avant quelques expériences -j'ignore combien, celle-ci fut détectée mais combien d'autres l'avaient précédée?- durant lesquels j' accomplis des actes bizarres -sans gravité- dont au "réveil" je n'ai aucun souvenir, une forme de somnambulisme puissance x.. expérience qui m'a fondée à faire un électro encéphalogramme.. lequel a justement détecté cette "susceptibilité". Note : je sens, j'ai toujours senti (mais je croyais que c'était naturel) cette zone, une sensation non douloureuse mais gênante, qui évoque une corde qui m'attacherait à l'extérieur par ce point précis (j'ai l'impression qu'il pulse) et que je le puis couper -ce qui m'arrangerait parfois car cela fatigue. Cela explique aussi le désir prégnant de solitude des ZTD car cette particularité, lorsque des gens leur "renvoient" leurs émotions, si celles-ci sont très violentes, les épuise autant qu'eux.