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mardi 7 septembre 2010

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Hélène Larrivé
http://larrive.blogspot.com

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"Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons univers, une partie limitée dans le temps et l'espace. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste par une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une forme de prison qui nous restreint à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté."

 


Avant l’accomplissement d’un acte volontaire, une zone définie du cortex commence à s’exciter. Qui l’incite à s’animer avant ? "
John Eccles, neurologue et Prix Nobel
La conscience indépendante
Existe-t-il une conscience qui ne soit pas identique à la matière constituant notre masse cérébrale ? Une conscience libre et indépendante qui disposerait de notre cerveau ? "Comment la conscience commande le cerveau", paru en France chez Fayard, Paris, 1997.
De fait, nous ne pouvons assimiler fonctionnement cérébral et Esprit. Le cerveau ne serait-il pas, pour l’Esprit, un support matériel nécessaire mais non suffisant ? J.C. Eccles fait la distinction : avant l’accomplissement d’un acte volontaire, une zone définie du cortex commence à s’exciter. Qui l’incite à s’animer avant ? C’est la volonté humaine, donc le libre arbitre, donc l’esprit, qui serait ainsi une entité à part, incorporelle et autonome.
Nous sommes sans doute au cœur du problème : l’esprit semble être dual, ayant probablement une existence indépendante propre pouvant se projeter à l’extérieur, mais ne pouvant communiquer et agir qu’à travers l’élément corporel physiologique qu’est le cerveau. Cette dualité expliquerait mémorisation, idéation, raisonnement,.... mais aussi E.S.P., spiritualité...
Selon lui, les découvertes neurologiques récentes ne s'opposent pas, loin de là, à l'existence d'une conscience indépendante du cerveau. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le cerveau humain est encore pour une bonne part un continent inconnu. Il y a encore quelques décennies on croyait que l'intelligence ne se trouvait que dans l'hémisphère gauche, puis, les travaux de nombreux chercheurs ont permis peu à peu de comprendre que l'hémisphère droit était le cerveau de la musique, des couleurs, de la reconnaissance des visages, et, finalement, de la création artistique. On localise de mieux en mieux les aires visuelles, auditives, les aires du langage, mais quelque chose échappe à toute représentation en termes de neurones, et ce quelque chose c'est l'essentiel, c'est l'unité de l'esprit humain, notre " soi conscient ".
Le lobe temporal droit, interface avec l'univers?
Ce sont les neurologues de l'University of California de San Diego qui ont annoncé en 1997, avec beaucoup de courage, qu'ils venaient tout juste de découvrir dans le cerveau humain une zone "qui pourrait être spécialement conçue pour entendre la voix du Ciel". Avec des recherches spécialement élaborées pour tester cette zone, les médecins ont établi que certaines parties du cerveau, le lobe temporal droit pour être exact, s'harmonisent avec la notion d'Etre suprême et d'expériences mystiques... Ils ont donc baptisé cette zone "le module de Dieu", précisant qu'elle ressemblait à un véritable "mécanisme dédié à la religion". C'est là que notre cerveau puiserait directement ses souvenirs. On est très près, dans cette hypothèse, des "archives akashiques" de la tradition de l'Inde. Notre lobe temporal droit ne serait que l'interface permettant à notre cerveau de communiquer avec cette "banque de données universelle" . Ce serait également le lieu de notre communication avec le monde des anges, et même avec Dieu. En clair, le lobe temporal droit nous permet d'interagir directement avec l'Univers.
Le lobe temporal serait-il le siège de la religiosité, ce que les chercheurs appellent " le point de Dieu ", c'est-à-dire la région du cerveau par laquelle Dieu se manifesterait à nous ? La science ne peut pas y répondre. Tout ce que l'on peut faire en laboratoire, c'est de stimuler cette région du cerveau.
Dans son nouvel ouvrage " Le point de Dieu", le docteur Morse développe plus amplement son intuition et se trouve en plein accord avec John Eccles pour reconnaître que notre conscience pouvait subsister indépendamment de notre corps et donc de notre cerveau. Le Dr Morse va aujourd'hui plus loin. Il renverse complètement les perspectives. Pour lui, nous ne sommes pas une âme dans un corps, comme le diraient spontanément les spiritualistes, mais "un corps dans une âme".
Un sacré paquet de neurones

Andrew Newberg et Eugène d'Aquili ont identifié un ensemble de neurones très spécialisés et baptisé aire associative pour l'orientation, ou AAO [en anglais : Orientation Association Area, OAA]. La fonction principale de l'AAO est d'orienter l'individu dans l'espace physique - l'AAO reste sans cesse au courant de la verticalité dans laquelle nous nous trouvons, elle nous aide á évaluer les angles et les distances, et elle nous permet de circuler en toute sécurité dans le dangereux paysage physique qui nous entoure. Pour accomplir cette fonction de première importance, elle doit d'abord générer une cognition claire et cohérente des limites physiques du soi. En termes simples, elle doit tracer une démarcation précise entre l'individu et toutes les autres choses, pour faire le tri de ce qui est soi de tout ce qui n'est pas soi et dont le nombre infini qui constitue le reste de l'univers. Phénomène que ces scientifiques rapproche de la méditation qui, selon eux, est liée à la déconnexion du sens de la personnalité, permettant au sujet d'entrer en communion avec ce qui lui était extérieur.
En termes simples, l' AAO a pour fonction de tracer une séparation précise entre l'individu et le reste de l'univers.
Extrait de " Pourquoi Dieu ne disparaîtra pas " Andrew Newberg et Eugène d'Aquili, édition Sully - 2003
Pas d'accord
Autant le dire, l'ensemble des chercheurs en neurosciences ne soutient pas qu'il existe un centre cérébral de la religion. Mais tous s'accordent à penser que l'organisation fonctionnelle de l'organe de la pensée ne diffère pas d'un individu à l'autre. L'investigation neurologique menée depuis quelques années auprès des croyances de toutes natures (religieuses, mythiques mais aussi superstitieuses) vise plutôt à expliquer le penchant prononcé de l'espèce humaine pour le surnaturel. Avec plus ou moins de succès d'ailleurs.Dans leurs travaux de "neurothéologie" publiés il y a peu, Andrew Newberg et d'Eugene d'Aquili ont passé au scanner le cerveau de huit bouddhistes tibétains en pleine méditation. Sur les images obtenues par un tomographe à émission de positons, les chercheurs de l'université de Pennsylvanie avaient observé une diminution du flux sanguin au niveau des lobes pariétaux supérieurs lors de la méditation. L'aire cérébrale ainsi mise au repos était dévolue à la distinction de soi par rapport à son entourage. Les scientifiques en avaient donc déduit que la méditation était liée à la déconnexion du sens de la personnalité, permettant au sujet d'entrer en communion avec ce qui lui était extérieur. En osant relier une expérience mystique à un processus physiologique, les chercheurs s'exposèrent à de violentes critiques. Leurs travaux laissaient dans l'ombre les relations de causalité entre les deux états. Démonstration était néanmoins faite, si besoin en était, qu'il se passe bel et bien quelque chose dans le cerveau du sujet en méditation.
"Comment la conscience commande le cerveau", John Eccles, paru en France chez Fayard, Paris, 1997.
Sir John Eccles est l'un des plus grands neurologues du XXe siècle. Il a contribué de façon décisive à l'accroissement de nos connaissances concernant notre cerveau. Ses travaux ont débouché sur la découverte des processsus chimiques responsables de la propagation de l'influx nerveux, découverte qui lui a valu le prix Nobel de médecine en 1964.
Je ne suis pas Chrétien, je ne suis Juif, je ne suis pas Zoroastrien, Je ne suis pas même Musulman. Je n'appartiens pas à la terre, ni à aucune mer connue ou inconnue.
La Nature ne peut pas me posséder, ni me réclamer, pas plus que ne le peut le paradis,
Ni l'Inde, la Chine ou la Bulgarie, Je ne suis né en aucun lieu, Mon signe est de n'avoir ni de donner aucun signe. Tu dis que tu vois ma bouche, mes oreilles, mon nez- ce ne sont pas les miens. Je suis la vie de la vie. Je suis ce chat, je suis cette pierre, je ne suis personne.

J'ai jeté au loin la dualité. Je vois et je connais tous les temps et tous les mondes comme ne faisant qu'un, ne faisant qu'un depuis toujours.


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